L'entre deux de la charte entre les associations et les pouvoirs publics
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Cides-Chorum revient sur la charte d'engagements réciproques désormais tripartite (associations, Etat, collectivités territoriales) signée le 14 février à Nancy.
[...]Sur le fond, la charte, indiquent de concert, Christiane Bouchart, présidente du Réseau des collectivités territoriales pour l’économie solidaire (RTES) et Nadia Bellaoui, présidente du Mouvement associatif, renouvelle les relations avec les pouvoirs publics car pour la première fois elle a été signée par les collectivités territoriales. « C’est capital. En 2001, il n’y avait que deux parties, insiste la présidente du RTES, maintenant, il y en a trois et Valérie Fourneyron, la ministre, a réuni l’ensemble des réseaux associatifs et des collectivités territoriales avec un préfet ». De même dans ce texte, observe Nadia Bellaoui, "une place importante est dédiée à l'animation territoriale, ainsi qu'au rôle d'une association. La question de la transparence du soutien aux associations de la part des collectivités territoriales est aussi traitée, l'ensemble des ces éléments sont très positifs". Pour Christiane Bouchart, « l’animation sur le territoire, la place du local sont prioritaires dans cette charte, et c’est que nous souhaitions ».
Mettre en œuvre, évaluer, établir la confiance
En effet, même si le texte n’est qu’un cadre, la logique générale de la charte constitue une avancée indéniable : un chapitre entier est consacré à la mise en œuvre avec en perspective « une évaluation continue de la charte nationale ainsi que de la situation des déclinaisons sectorielles et territoriales (…) qui seront-elles-mêmes encouragées qui impliqueront des instances de dialogue civil, comme le Conseil économique social et environnemental régional » avec un rendez-vous tous les trois ans.
Autres aspects du texte de la charte qui devraient faire avancer la confiance entre les collectivités, l’Etat et les associations : ce sont les engagements des collectivités pour « mettre en œuvre, en toute transparence, différentes formes de soutien aux associations » ; c’est aussi « l’Etat qui s’engage à favoriser dans la durée des soutiens publics et à développer une politique publique et à favoriser une politique globale de l’emploi associatif structurée et de qualité ».
Les appels d’offres pas remis en cause
Cependant, les appels d’offres, qui sont devenus un mode presque majeur du financement des associations par les collectivités locales ne sont pas explicitement remis en cause dans la charte. Décevant ?
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