"Le rôle visible et invisible des coopératives", séminaire de recherche, Grenoble, 2-3 nov 2012

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L’IEP de Grenoble / ESEAC (Equipe de Socio-Economie Associative et Coopérative), avec le soutien de la Fondation du Crédit Coopératif et de la Casden BP, organisent un séminaire européen de recherche sur "Le rôle visible et invisible des coopératives" les 2-3 novembre 2012. (Proposal for an European workshop on cooperatives). Les organisateurs sont en phase de sollicitation des chercheurs. Ce séminaire ne sera pas ouvert à un large public (hormis pour un débat avec des coopératives locales) mais les organisateurs souhaitent y associer des professionnels qui ont mené une réflexion sur le sujet.

La valorisation des coopératives s’appuie généralement sur l’affirmation que le statut coopératif (réserves impartageables, démocratie économique) et l’ancrage territorial des coopératives produisent d’eux-mêmes une performance économique (compétitivité, résistance à la crise) et des externalités sociales positives (en termes d’innovation, d’emploi, de service aux membres et à la collectivité). 

Les travaux sur les coopératives s’attachent principalement à analyser leur nature ou bien leur performance économique, voire les freins juridiques. Peu d’études rendent compte de l’impact réel des coopératives en terme socio-économique, ce qui permettrait de mieux déterminer ce qui relève des spécificités statutaires, des secteurs d’activité et des comportements propres à la structure coopérative (choix organisationnels, économiques, territoriaux…).

 Ce séminaire international de recherche vise donc à renouveler l’analyse « économique » des coopératives par une approche plus institutionnaliste en étudiant le rôle des coopératives sur leurs marchés (approche socio-économique) et sur leurs territoires (approche méso économique). Cela permettra d’éclairer plus précisément leur influence macro-économique en terme de « régulation visible et invisible ».

En effet, certaines spécificités sont relativement faciles à appréhender (implantation géographique, produits innovants, type de clientèle, nombre d’emplois, part de marché, affectation des excédents…) alors que d’autres restent invisibles car elles affectent le comportement des entreprises concurrentes sans que l’on puisse toujours bien définir le lien de causalité avec la spécificité coopérative (accessibilité, tarifs, rémunérations, promotions…).

 Trois hypothèses guident cette réflexion :

 

  • les statuts ne sont « ni neutres ni magiques », ils établissent un cadre qui limite certains comportements mais ne les induit pas forcément ;
  • la coopérative est à la fois une convention et une institution sociale ; comme telle, elle est sensible à son environnement (notamment en ce qui concerne les formes d’engagement, les formes de règles sociales, les modalités de coordination par concurrence ou coopération).
  • le nouvel environnement contexte (RSE, Développement Durable) conduit à adopter, voire revendiquer, un comportement plus socio-économique (internalisation des dimensions sociales – non marchandes, partenariales…, dans l’activité économique).

 

 Méthodologie proposée

Ces deux journées de séminaire de recherche seront organisées autour d’interventions ciblées de chercheurs choisis pour la pertinence et la qualité de leurs travaux récents sur les thèmes abordés.

Dans l’objectif d’analyser comment la nature des coopératives induit des comportements socio-économiques spécifiques, les communications présentées apporteront une contribution scientifique à partir :

 

  • d’illustrations concrètes : monographies, comparaisons, statistiques… ;
  • d’une analyse du comportement général des coopératives et de son impact sur l’environnement socio-économique ;
  • de la discussion des cadres théoriques pertinents pour en rendre compte.

 

Ces trois dimensions pourront être abordées séparément ou conjointement.

Informations pratiques :

 

  • Date : 2 et 3 novembre 2012
  • Lieu : Institut d’Etudes Politiques de Grenoble (France)
  • Langue : français - anglais

 

Programme prévisionnel

Vendredi 2 novembre 2012

9 h 30/12h - Séance Plénière d’ouverture

  • Les coopératives : Leur résistance face à la crise
  • BIT (sous réserve)
  • Etat des lieux de la recherche sur la nature des Coopératives
  • Euricse ? Lega Coop ? Coop Europe ? Conseil Québecois de la coopération et de la Mutualité?
  • Le rôle visible et invisible des coopératives : hypothèses de recherche du séminaire
  • D. Demoustier – IEP de Grenoble / ESEAC

 

14h00 / 17h00 - Ateliers simultanés

Le rôle de régulation des coopératives dans une approche microéconomique et méso économique :

 

  • Atelier A. 1 : Spécificités microéconomiques des coopératives (statuts, gouvernance, parts sociales et excédents, positionnement, structuration et stratégie : approche juridique et gestionnaire)
  • Atelier A. 2 : Internalisation des questions sociales, éducatives, environnementales, culturelles dans les coopératives (approche socio-économique monographique)
  • Atelier A. 3 : Les coopératives et les territoires (implantation, mobilisation des ressources, impacts, participation à la régulation et la gouvernance territoriales…)

 

18h00 / 20h00 - Débat : Les coopératives : des entreprises comme les autres ?

Débats avec des acteurs coopératifs locaux

Samedi 3 novembre 2012

9h00 / 12h00 - Ateliers simultanés

Le rôle de régulation des coopératives dans une approche macroéconomique :

 

  • Atelier B. 1 : Les coopératives et le marché du travail (conditions d’emploi, répartition des revenus, accès à la formation et à la promotion…)
  • Atelier B. 2 : Les coopératives et le marché des biens et services (accessibilité sociale et financière, qualité, spécialisation/ spécification, …)
  • Atelier B. 3 : Les coopératives et le marché de l’argent (financement, crédit, garantie, gestion du risque …)

 

14h00/ 16h00 - Séance Plénière de Clôture :

Enseignements et perspectives dans une perspective institutionnaliste par des économistes (écoles des conventions, de la régulation…).