Le paysage associatif contemporain
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Avec plus d’un million d’associations qui emploient 1,8 million de personnes (8 % de l’emploi salarié), et des ressources financières estimées à 94 milliards d’euros, le secteur associatif fait face à de nouveaux défis : baisse des subventions publiques ; concurrence du secteur privé lucratif ; évolution des besoins sociaux ; du profil des bénévoles... Le Mouvement associatif (qui réunit 600 000 associations) et l’union des employeurs de l’ESS (Udes) ont chargé le cabinet d’audit KPMG de mener une étude.
Premier constat : plus de 400 000 associations ont été créées ces six dernières années. Ce qui les place, entre elles, dans une situation de concurrence car les financements sous forme de subventions publiques ont diminué en six ans de 17 %, soit une baisse annuelle moyenne de 3 %. Dans le même temps, les commandes publiques ont augmenté à un rythme très rapide : + 73 % entre 2005 et 2011 (soit + 10 % en moyenne annuelle). Cette évolution entraîne le risque de voir l’action associative se « standardiser » et l’initiative associative « étouffée », puisque c’est la puissance publique qui choisit le cadre et les règles dans lesquelles les associations doivent s’inscrire.
L’étude avance sept propositions, dont la transformation du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) en baisse de charges accessibles aux associations employeuses. L’étude propose aussi de « valoriser les actifs immatériels des associations (bénévolat, impact social, innovation sociale) », de façon à consolider leurs fonds propres et leur permettre d’avoir un accès plus facile à certains types de financements comme les emprunts bancaires. KPMG préconise aussi de « favoriser le financement de l’innovation sociale, à travers un crédit impôt recherche dédié à la recherche et développement (R&D) associative ». Autre axe : simplifier le processus de reconnaissance de l’intérêt général par l’administration, afin que les associations puissent émettre un reçu fiscal pour les dons.
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