La licoorne Railcoop bientôt sur les rails
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Née en novembre 2019, Railcoop est la première coopérative ferroviaire française. Ayant réuni 1,5 million d’euros – la somme nécessaire pour obtenir une licence ferroviaire –, elle a désormais les moyens de développer son ambitieux projet, à savoir désenclaver des territoires délaissés et participer à la transition écologique en relançant des liaisons jugées non rentables par la SNCF.
Forte de ses 6 000 sociétaires, auxquels elle communique l’avancée des travaux tous les deux ou trois mois, la coopérative apporte un modèle alternatif stimulant dans un contexte d’ouverture totale à la concurrence. Elle doit maintenant obtenir son certificat de sécurité ferroviaire auprès du ministère en charge des Transports, afin de pouvoir mettre en circulation ses premiers trains de marchandises dans le courant de l’année. Il est ensuite prévu en 2022 d’ouvrir plusieurs lignes transversales, en commençant par Lyon-Bordeaux.
Railcoop s’inscrit dans le projet des Licoornes, qui réunit huit sociétés coopératives d’intérêt collectif (Scic), donc multisociétaires (producteurs, salariés, collectivités territoriales) et fonctionnant sur le mode de l’ESS (un sociétaire = une voix), dans des secteurs d’activité très divers : transport (Railcoop et Mobicoop), alimentation (CoopCircuits), fourniture d’énergie renouvelable (Enercoop), banque (NEF), informatique (Commown), téléphonie (Telecoop), achat d’objets d’occasion (Label Emmaüs).
Préservation de l’environnement, lutte contre l’obsolescence programmée, limitation de la spéculation, promotion de l’initiative citoyenne, projets éthiques et solidaires sont les objectifs poursuivis par les fondateurs et les collaborateurs de ces licoornes. Elles ne sont pas les homologues coopératives des licornes – ces start-up du numérique qui visent une croissance rapide de leur chiffre d’affaires – mais plutôt leur contre-modèle.
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