La déclaration de Luxembourg, une nouvelle donne en Europe ?

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À l’issue de la conférence « Booster les entreprises sociales en Europe », qui s’est déroulée les 3 et 4 décembre 2015, six gouvernements de l’Union européenne adoptaient une feuille de route pour la création d’un écosystème favorable aux entreprises de l’économie sociale. C’est ainsi que la « déclaration de Luxembourg » (ainsi nommée car le comité de travail était alors placé sous présidence luxembourgeoise) était signée par les représentants des gouvernements français, espagnol, italien, luxembourgeois, slovaque et slovène.
Ces signataires, bientôt rejoints par huit pays (Bulgarie, Chypre, Grèce, Malte, Suède, Roumanie, Portugal, République Tchèque), partagent toujours un même constat : l’Union européenne a du mal à sortir de la crise économique et financière de 2008 alors que l’économie sociale et solidaire continue de créer des emplois et de l’innovation sociale ; quant à son modèle de développement, appuyé sur des valeurs sociales fortes, il a mieux résisté à la crise économique que d’autres. Les signataires considèrent que les entreprises de l’ESS devraient mieux profiter de la taille du marché européen en étant mieux intégrées aux programmes, projets, fonds et autres instruments de soutien financier de l’UE, ce qui suppose une meilleure reconnaissance du secteur à l’échelon européen.
Cette déclaration produira-t-elle des effets nouveaux dans les années à venir ? C’est en tout cas au tour de la France, depuis janvier, de présider son comité de suivi, succédant ainsi au Luxembourg, à l’Espagne et à la Slovénie. Objectifs affichés, inscrits à l’ordre du jour d’une réunion présidée par Christophe Itier, Haut-commissaire à l’économie sociale et solidaire et à l’innovation sociale, qui s’est tenue le 2 avril à Strasbourg : relancer l’agenda européen pour l’ESS dans la perspective des élections européennes ; agrandir le Comité avec de nouveaux membres ; renforcer les liens avec les autres rendez-vous internationaux comme le G7, le G20 ou encore le Sommet des Deux Rives ; encourager le partage de bonnes pratiques sur des thématiques précises comme les fonds européens, les comptes satellites ou encore favoriser les échanges entre les écosystèmes de l’ESS en Europe.