Vers de nouvelles pratiques d’aide et de solidarité ?

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Deux tendances sociologiques semblent se dessiner en matière de solidarité depuis la crise sanitaire du Covid-19, d’après les résultats de l’enquête CoCo (Coping with Covid-19/Faire face au Covid-19), menée tous les quinze jours depuis le 1 er avril par l’Observatoire sociologique du changement et le Centre de données socio-politiques de Sciences Po, auprès d’un échantillon représentatif de la population résidant en France métropolitaine. D’une part, les formes d’action et d’aide se diversifient, avec un développement marqué de solidarités de voisinage non organisées, fondées sur la proximité, sur la base de « liens faibles ». Ainsi, sept personnes sur dix ont aidé quelqu’un pendant le confinement, au moins une fois. Principalement de la famille, mais, au fil du temps, de plus en plus des voisins.
C’est ainsi que la pandémie semble renforcer et resserrer le lien avec le territoire, les individus agissant désormais plus volontiers à partir d’un simple facteur de proximité spatiale plutôt que d’appartenance. D’autre part, le remplacement des volontaires engagés dans l’aide organisée se fait avec l’arrivée d’une population de bénévoles plus jeunes que ceux habituellement investis dans le secteur, souvent des personnes retraitées auparavant.
Quels impacts sur le tissu associatif et les pratiques de solidarité ? À étudier de près.

Présentation du projet de recherche CoCo : https://www.sciencespo.fr/osc/fr/content/faire-face-au-covid-19.html