Les groupes bancaires coopératifs remodèlent leur capital

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Une perte historique, pas de dividende pour la deuxième fois, l'engagement de convertir le prochain en actions : les caisses régionales du Crédit Agricole avalent bien des couleuvres depuis 2008. Après avoir recapitalisé Crédit Agricole SA (CASA), le véhicule coté dont elles détiennent 56,3 % du capital via la SAS Rue La Boétie (RLB), puis dépêché à sa tête leurs représentants pour faire le ménage, elles veulent donner une image positive de leur groupe. Mais sa réalité n'est pas simple, avec ce jeu de participations croisées qui permet à CASA d'enregistrer 25 % des résultats des caisses régionales dont il détient une partie du capital à travers des certificats coopératifs d'investissement (CCI). Ce montage a inspiré le groupe BPCE, créé pour sauver Natixis, la filiale cotée commune à Banque Populaire et Caisse d'Epargne. Aujourd'hui, la donne est différente. Les deux maisons mères vont racheter les 20 % de leur propre capital détenu par Natixis sous forme de CCI, pour 12,1 milliards d'euros. François Pérol, président du directoire de BPCE, entend ainsi clarifier la nature de cette banque de gros. Un article de Virginie Deneuville et Sylvie Guyony le 28/02/2013 pour L'AGEFI Hebdo

« L'objectif est de présenter une organisation plus simple, permettant une meilleure lecture des performances de Natixis, et d'optimiser l'allocation de fonds propres, qui seront désormais plus proches de la réalité économique. Ces fonds propres seront alloués à hauteur de 83 % aux trois métiers coeurs, contre moins de 70 % auparavant », explique-t-il. « Cette opération ne présente que des avantages », résume Pierre Chedeville, analyste chez CM-CIC Securities, citant notamment une « amélioration de la rentabilité » et une « baisse sensible » du coefficient d'exploitation de 76,5 % à 71,2 %. Chez Natixis, « l'opération libérera plus de 2 milliards d'euros de fonds propres, qui sont retournés en quasi-totalité aux actionnaires. La part restante de ce capital améliorera de 0,2 point de base (pb) le ratio de solvabilité, à 9,2 % », ajoute François Pérol. Une fois pris en compte le crédit d'impôt lié à la différence entre résultats comptable et imposable, Cyril Meilland, analyste chez Cheuvreux, l'estime plutôt à 7,8 % fin 2013.

L'intégralité de l'article  de Virginie Deneuville et Sylvie Guyony le 28/02/2013 pour L'AGEFI Hebdo