La place des associations et les enjeux économiques dans le secteur de l'aide à domicile - novembre 2012

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Ce travail entre dans le cadre de la coopération qui se développe entre l'Uniopss et l’association Recherches & Solidarités, pour la quatrième année consécutive. Il s’intègre dans le cadre des missions du Centre National d’Animation et de Ressources (CNAR) du domaine Social – Médicosocial et Santé porté par l’Uniopss. Cette nouvelle étude approfondie le secteur de l’aide à domicile.

 Les associations y représentent 185 000 salariés et une masse salariale de 2,3 milliards d’euros (régime général et régime agricole confondus). Leurs tailles sont variables : 35% des structures ont moins de 10 salariés, 50% en comptent entre 10 et 49, 9% entre 50 et 99 et 6% plus de 100 salariés. Les profils moyens varient aussi selon les régions avec par exemple, aux extrêmes, une moyenne de 98 emplois par structure en Alsace et de 32 en Poitou-Charentes.

Les recompositions du secteur sont importantes. Certaines associations ont disparu : par exemple seules 57% des structures de 1 à 2 salariés employeuses en 2006 sont encore employeuses en 2011. D’autres ont mieux résisté et d’ailleurs progressé : ainsi 86% des structures employeuses de 10 à 19 salariés en 2006 sont toujours employeuses en 2011, dont 13,3% sont désormais dans la catégorie 100 salariés et plus.

Globalement, le nombre de salariés a chuté de 2,3% entre 2010 et 2011, avec des départements plus spécialement touchés : Ariège, Finistère, Lozère, Tarn-et-Garonne, Vaucluse et plus encore Alpes de Haute Provence, Aveyron, Lot, Vosges, Tarn. Dans d’autres départements, l’emploi dans les associations a au contraire progressé : Haute-Loire, Marne, Morbihan, Somme.

Les embauches en contrats courts atteignent en 2011 le niveau record de 70%. Si l’on exclut du total les contrats très courts (CDD de moins d’un mois), la part des embauches en CDI en 2011 ne représente que 37% dans les associations (contre 44% il y a dix ans), le phénomène inverse étant observé dans le lucratif (désormais 55% des embauches en CDI contre 46% il y a dix ans). Le mouvement touche donc non seulement la quantité, mais aussi la qualité de l’emploi. Cet enjeu complexe ne peut bien sûr s’apprécier à la lumière des seules statistiques, car il relève aussi de nombreux facteurs, tels que la formation, les rémunérations, les conditions de travail, sur lesquels la branche professionnelle de l’aide à domicile et l’ensemble des acteurs du secteur sont actuellement particulièrement mobilisés.