La mutualité fait entendre sa voix
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Acteur historique de la protection sociale des travailleurs, la mutualité est longtemps restée discrète, limitant ses opérations de communication aux sociétaires. Ce temps est révolu. Faisant suite à la campagne de communication qui, en 2018, soulignait auprès du grand public les spécificités des « vraies mutuelles », celle lancée en 2019 par la Mutualité française vise à valoriser le rôle majeur des mutuelles dans la démocratisation de l’accès aux soins.
Les prises de parole mutualistes sont d’autant plus nécessaires que le secteur évolue dans un environnement où sévit une concurrence de plus en plus féroce, non seulement avec les assureurs commerciaux, mais aussi en interne. En outre, il doit se faire entendre de la puissance publique, plus encline à l’instrumentaliser qu’à solliciter son expertise, alors que toutes les décisions prises en matière de politique de santé ont un impact sur l’activité des mutuelles.
Il en est ainsi de la réforme dite « 100 % santé », à laquelle la Mutualité française s’est déclarée favorable dès l’origine. Votée en fin d’année 2018 afin de garantir un accès sans reste à charge à certains équipements d’optique, aides auditives et soins prothétiques dentaires, elle entrera en application à partir de janvier 2020. Parmi les opérateurs en complémentaire santé, les mutuelles devraient être les premières concernées, du fait d’un âge sensiblement plus élevé de leur sociétariat. Selon Thierry Beaudet, président de la Mutualité française, la hausse des cotisations mutualistes ne devrait cependant pas être supérieure à celle des dix dernières années (3 % par an en moyenne), en dépit du surcoût prévu à l’entrée en vigueur de cette mesure.
Les directives européennes pèsent également sur l’activité mutualiste, notamment la directive Solvabilité 2, exigeante en termes de fonds propres, de gouvernance et d’information des organismes. Dans la perspective de sa révision, qui demandera une nouvelle mise en conformité des mutuelles, la Mutualité française plaide au sein de l’Association des assureurs mutualistes et des coopératives d’assurance en Europe (Amice) pour que les organismes de petite taille bénéficient d’un allègement du dispositif.
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