ENMES : l'école nationale de la mutualité et de l'économie sociale

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Annoncée par l’Argus de l’assurance début juin, une nouvelle université professionnelle, baptisée « Ecole nationale de la mutualité et de l’économie sociale » est lancée à l’initiative de cabinet de conseil et de recrutement. L’association, à laquelle adhérerait déjà dizaine d’entreprises (Mutuelles du code de la mutualité livre II ou III et groupes de protection sociale), prévoit dès septembre 2011 l’accueil de 200 étudiants sur Paris. A 3 ans, avec l’ouverture de 6 sites en régions, l’objectif est de former plus de 1000 étudiants (jusqu’à Bac+5) et en formation continue d’accueillir 700 stagiaires par an (VAE et DIF).

L’EMNES (site en construction) ambitionne de devenir « l'école de référence de l'Économie sociale ». Comme l’explique son directeur Sylvain Levy-Valensi : " Ce que font les mutuelles en matière de santé depuis l’ordonnance de 1945, c’est compléter ce que donne la sécu. Nous allons imaginer le même modèle pour la retraite par des mécanismes hybrides qui vont mêler de la répartition, […] avec des mécanismes de financement par le biais de la capitalisation. […] Nous assistons au développement de nouveaux gisements d’emplois très important dans l’économie sociale, notamment dans le domaine du service à la personne. Cela est très peu développé, aujourd’hui, en France par rapport aux pays anglo-saxons notamment. » Il ainsi prévu de « "référentialiser" l’ensemble des parcours » et de créer par exemple un « BTS économie sociale et familiale pour soutenir les personnes dans leurs démarches administratives ».

Si le caractère associatif de l'Ecole est conforme à "l'esprit de l'économie sociale", le moins que l'on puisse dire est qu'une telle déclaration colle mal avec la récente prise de position du Conseil des Entreprises, Employeurs et Groupements de l’Economie Sociale (Ceges) qui appelle à "une autre réforme des  retraites" pour préserver le système par répartition.