Des emplois de transition d’utilité sociale et écologique ?
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L’Union des employeurs de l’économie sociale et solidaire (Udes), en adressant au gouvernement ses propositions pour sortir de la crise sanitaire et économique du Covid-19, a plaidé pour la création de 100 000 emplois de transition d’utilité sociale et écologique, qui « seraient définis à l’échelle régionale en fonction des spécificités du bassin d’emploi et des filières, pour répondre à d’importants besoins non satisfaits ». Ces contrats pourraient être consacrés à l’essor du numérique dans les territoires, au secteur du recyclage, ou encore à la relance des activités d’éducation populaire et d’animation en direction de la petite enfance et de la jeunesse. L’Udes propose la création d’un fonds d’amorçage abondé par l’État, l’Unedic et les régions pour financer ces emplois au sein de l’ESS. Le fonds prendrait en charge le coût de l’emploi de la personne dans une entreprise de l’ESS à hauteur de 75 % du smic la première année, puis 50 % la deuxième et 25 % la dernière. À l’issue des trois années, le salarié serait engagé en CDI par la structure. « Nous ne sommes pas dans la même logique que les contrats aidés, dans la mesure où ces emplois découleraient des besoins évalués par une analyse territoriale », souligne Hugues Vidor, président de l’organisation. Autre piste de relance proposée par l’Udes : la baisse de TVA sur les produits made in France. Enfin, l’organisation ambitionne de faire évoluer la réglementation européenne sur les marchés publics et les aides d’État, afin que, en complément de la dimension sociale, soient également pris en compte des critères environnementaux.
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