Colloque FO sur l'économie sociale

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Initialement prévu le 26 octobre et repoussé en raison du mouvement social contre la réforme des retraites, le colloque "quelles relations entre une organisation syndicale et l'économie sociale, indépendance ou indifférence ?" organisé par  CGT Force Ouvrière s'est tenu le 13 janvier 2011. Riche mais décevant.

Nous étions nombreux à nous réjouir d'une telle initiative, rarissime sinon inédite dans le monde syndical. L'ouverture par J.-C. Mailly a tout de suite limité l'intérêt du rassemblement: si  le mouvement syndical et l'économie sociale puisent au même fleuve du mouvement ouvrier du XIXe, le secrétaire général informe qu'il ne sera question ni de l'histoire de ces relations, ni des conditions de travail au sein des entreprises de l'ES ("solidaire" étant définitivement à éviter). L'assemblée a donc assisté à un état des lieux familles par familles des points d'accroches ou de crispations entre syndicalisme (tout particulièrement FO) et ES :  dans le groupe Chèque Déjeuner et plus largement dans les Scop où l'accent est désormais mis, avec les centrales, sur la formation des salariés, Brigitte Lesot pour le Cides et les mutuelles, J.-M. Roirant pour les assciations.

De ce tour de table côté syndicat (FO), nous retiendrons que les CE n'ont pas vocation à privilégier les services fournis par les entreprises de l'économie sociale, même si le rapport qualité-prix des prestations qui reste le seul critère de choix inclut bien évidemment la qualité sociale et environnementale de productions des biens et services (Valérie Gervais, présidente de l’AFOC).

Enfin, il revient à J.-M. Roirant (hormi quelques interventions toujours pertinentes de la salle) d'avoir en quelque sorte mis "les pieds dans le plat" du sujet en rappelant que la tension principale entre syndicat et associations portaient sur la conception et les exigences du dialogue social et du dialogue civil qui semblent parfois être mis en concurrence. Il a ainsi déplaré que des présidences de Conseils économiques et sociaux régionaux (CESR) aient "échappé à des associatifs à cause des centrales syndicales qui ont fait élire des présentants du Medef. [....] Les associations sont  souvent vues comme les complices du gouvernement qui souhaite substituer le dialogue civil au dialogue social. D'autant qu'elles vivent de subventions.... mais c'est faux, nous sommes indépendants et savons rester à notre place : il y a des questions qui se règlent au sein des syndicats, mais comme les syndicats sont légitimes à intervenir en dehors de l'entreprise stricto sensu, les associations ont vocation à être entendu sur un certain nombre de sujet."

Voir le très bon compte-rendu réalisé par la CPCA

Et la synthèse de la rencontre par la CGT FO