Au-delà de la crise : un modèle économique en question. Enseignements et perspectives de l’ESS (Grenoble, 22-23 nov 2010)

Toute la Recma

  • 2010
    • 2019
    • 2018
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
    • 2012
    • 2011
    • 2010
  • 2000
    • 2009
    • 2008
    • 2007
    • 2006
    • 2005
    • 2004
    • 2003
    • 2002
    • 2001
    • 2000
  • 1990
    • 1999
    • 1998
    • 1997
    • 1996
    • 1995
    • 1994
    • 1993
    • 1992
    • 1991
    • 1990
  • 1980
    • 1989
    • 1988
    • 1987
    • 1986
    • 1985
    • 1984
    • 1983
    • 1982
    • 1981
    • 1980
  • 1970
    • 1979
    • 1978
    • 1977
    • 1976
    • 1975
    • 1974
    • 1973
    • 1972
    • 1971
    • 1970
  • 1960
    • 1969
    • 1968
    • 1967
    • 1966
    • 1965
    • 1964
    • 1963
    • 1962
    • 1961
    • 1960
  • 1950
    • 1959
    • 1958
    • 1957
    • 1956
    • 1955
    • 1954
    • 1953
    • 1952
    • 1951
    • 1950
  • 1940
    • 1949
    • 1948
    • 1947
    • 1946
    • 1945
    • 1944
    • 1943
    • 1942
    • 1941
    • 1940
  • 1930
    • 1939
    • 1938
    • 1937
    • 1936
    • 1935
    • 1934
    • 1933
    • 1932
    • 1931
    • 1930
  • 1920
    • 1929
    • 1928
    • 1927
    • 1926
    • 1925
    • 1924
    • 1923
    • 1922
    • 1921
    • 1920

Dans le cadre des traditionnels Entretiens Jacques-Cartier, qui encouragent les

collaborations de recherche franco-québécoises et sont plus largement ouvertes aux échanges internationaux, le colloque organisé par l’Eseac à l’IEP de Grenoble les 22 et 23 novembre 2010 avait pour ambition d’ouvrir des réflexions prospectives pour sortir l’ESS d’une approche réduite à la gestion à court terme. Si le rôle joué par l’ESS comme amortisseur de crise commence à être relativement reconnu, sa participation à une sortie de crise est le plus souvent occultée, même par les économistes les plus critiques. Lors des séances plénières, les conférenciers québécois ont plutôt mis l’accent sur les capacités innovatrices de l’ESS, à partir de mobilisations territorialisées, en réponse aux déstructurations en cours à l’origine de la nouvelle question sociale. Les intervenants français se sont davantage polarisés sur les capacités de régulation «socio-marchande» de l’ESS et sur sa capacité à «ré-institutionnaliser» l’entreprise, qui a tendance à devenir de plus en plus «volatile». Les travaux dans les ateliers ont permis d’analyser plus précisément les mutations structurelles de l’ESS, qu’elles soient internes ou externes : dans l’engagement des membres et les formes d’organisation, dans les partenariats (dont la recherche) et les modes de financement…

La participation d’acteurs locaux, comme « grands témoins » de ces transformations, a permis non seulement d’illustrer les analyses des chercheurs, mais aussi et peut-être surtout d’ouvrir de nouvelles pistes de réflexion et d’échanges. Un certain nombre d’interventions sont disponibles sur le site de l’IEP Grenoble. La Recma en publiera une sélection dans son dernier numéro de l’année.

Danièle Demoustier