Retour sur la déroute de Coop Alsace et les indemnités de départ de ses dirigeants
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Ultime acte d’une lente dégringolade, la quasi-totalité des supérettes du réseau alsacien centenaire a été rachetée par Carrefour. Seule alternative au chômage pour les employés : acquérir leur boutique et devenir gérants de franchise. Sans garantie de pouvoir en vivre.
«Vendus avec les magasins.» C’est ainsi que nombre des 450 ex-salariés de Coop Alsace résument leur histoire, avec cette amertume des gens qui sentent leur destin leur échapper. Sur les 143 commerces de proximité du réseau régional, 128 viennent d’être rachetés par Carrefour. Le leader mondial de la distribution fonctionnant avec un réseau de gérants franchisés, propriétaires de leur fonds de commerce, il propose aux salariés d’acheter la boutique où ils travaillaient. Passer du statut d’employé dans la supérette d’un village paumé à celui de petit patron devant satisfaire les objectifs d’un géant commercial, la mutation donne le vertige. Tous pronostiquent «une vague de licenciements» discrète, sans fracas, tant les commerces de cette coopérative qui nourrit depuis plus d’un siècle le tissu rural alsacien sont dispersés. Pour rencontrer les «Coop», il faut avaler des kilomètres de départementales.
Lire la suite de l'article de Noémie Rousseau sur le site de Libération.
Les Dernières nouvelles d'Alsace reviennent sur les indemnités de départ (1,4 millions d'euros) de quatre membres de la direction et les honoraires exorbitants (4 millions d'euros) versés à un cabinet d'avocat.
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