A Nanterre, une conférence propose un nouvel essor pour la Sapo

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La Revue internationale de l’économie sociale, Recma a organisé le 5 novembre dernier au siège du Crédit Coopératif (Nanterre), dans le cadre de la célébration du centenaire de sa création, une conférence intitulée « Actionnariat salarié : quel rôle pour la Sapo, deux ans après la loi Pacte ? ». En intro- duction, Maryline Filippi, membre du comité de rédaction de la Recma et professeure d’économie aux Universités de Bordeaux et Paris-Saclay, a rappelé brièvement l’historique de la Société anonyme à participation ouvrière (Sapo), sa naissance en 1917, son caractère novateur et  néanmoins son peu de succès, avant de souligner le cadre plus large dans lequel elle s’inscrit, celui de l’actionnariat salarié que la loi Pacte a pour ambition de développer – sans toutefois s’en  donner suffisamment les moyens. La Sapo représente de ce point de vue un atout important que le gouvernement n’a malheureusement pas mis en valeur jusqu’ici. La conférence cherchait  donc à faire connaître aux entreprises les avantages à adopter le statut de Sapo, et aux pouvoirs publics à en assurer la promotion.
Paul Maillard, spécialiste de la participation et de l’actionnariat salarié, a prolongé l’introduction par un panorama historique sur le sujet, l’idée de surmonter la division capital / travail étant assez ancienne. Elle s’est exprimée dès le début de la révolution industrielle avec quelques expériences célèbres (Godin). Cependant, la participation se heurte dès le  début à des réticences tant du côté patronal que syndical pour des raisons diamétralement opposées.
Il faudra attendre l’ordonnance de 1959 puis  surtout celle de 1967 sur l’intéressement pour voir la participation (aux résultats de l’entreprise) prendre un véritable essor. La présentation par Paul  Maillard des systèmes de participation dans différents pays a mis en exergue la France où les dispositifs de participation financière sont particulièrement développés : 50% des salariés du secteurprivé non agricole ont accès à un dispositif de participation, d’intéressement ou d’épargne salariale (Source Dares, 2019).