Les supermarchés coopératifs contre la consommation passive

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Le Panorama des coopératives publié par Coop FR signale l’ouverture, au cours des deux dernières années, d’une trentaine de supermarchés coopératifs et participatifs fonctionnant grâce à l’implication bénévole de clients-coopérateurs. Pour nombre d’entre eux, les fondateurs disent avoir été inspirés par l’aventure du Park Slope Food Coop de Brooklyn... lequel est l’héritier des coopératives de consommateurs qui ont fleuri dans les pays industrialisés dès la seconde moitié du XIX e siècle. Le magasin Supercoop ouvrira prochainement ses portes à Bègles, dans la banlieue bordelaise, tandis qu’un autre verra le jour à Lyon (le premier de ce genre dans la ville), sous le nom « Demain », inspiré du documentaire éponyme de 2015 qui a contribué à l’éveil d’une conscience écologique positive.
Dans une configuration un peu différente, la coopérative Unicor, regroupant 9 000 producteurs de l’Aveyron, a implanté son deuxième supermarché, Les Halles de l’Aveyron, dans le Val d’Oise, à Saint-Gratien, dans la lignée de ceux ouverts à Rodez (Aveyron) en 2008 et à Herblay (Val d’Oise) en 2014. L’objectif, pour ces  producteurs, est de gagner le marché francilien en commercialisant eux-mêmes des produits de qualité, sans passer par des intermédiaires... ce qui est l’un des grands principes du fonctionnement coopératif.
Ces établissements mériteraient mieux que le nom de « supermarché », qui, depuis un demi-siècle, évoque la consommation de masse de produits industriels et les profits extravagants de la grande distribution. Sans
doute faudra-t-il un effort d’inventivité lexicologique pour renommer ces micro-espaces d’une consommation  raisonnée et raisonnable, où producteurs et consommateurs entendent faire converger leurs intérêts tout en posant les modestes jalons de l’utopie d’un monde plus sain.