Les candidats aux élections municipales ne manquent pas d’idées

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Cette année, une démarche collégiale, impulsée par ESS France, le Labo de l’ESS et le Réseau des collectivités territoriales pour une économie solidaire (RTES), a donné lieu à plusieurs initiatives structurantes à l’occasion des élections municipales de mars 2020, comme le « Kit MunicipalESS », pour aider les élus à soutenir l’économie sociale et solidaire dans leurs territoires une fois en poste. Parmi les candidats, certains portaient des idées d’économie sociale et solidaire tout à fait stimulantes. Ainsi, Pierre-André Juven, candidat municipaliste au sein de la liste « Grenoble en Commun », menée par Éric Piolle (44 % au premier tour), propose de créer une « mutuelle communale de santé » pour les habitants de Grenoble qui le souhaitent. Anciennement appelées « mutuelles de village », ces structures permettent à la commune de négocier auprès d’un assureur des conditions tarifaires nettement plus compétitives que celles généralement proposées. L’idée est d’améliorer l’accès aux soins et de renforcer la solidarité des habitants de la commune.
Tout en s’inspirant directement de l’esprit mutualiste des premières caisses de la fin du XIXe siècle, la mutuelle communale reste une innovation récente dans l’univers de l’assurance santé à la française. C’est en 2012 que Caumont-sur-Durance, commune du Vaucluse de moins de 5 000 habitants, lance le premier contrat de mutuelle communale, dont le contrat unique à 47 euros par mois sera signé par près de 300 foyers. Aujourd’hui quelque 2 000 communes, essentiellement rurales ou de faible taille, proposent ce service à leurs habitants, couvrant ainsi environ 20 000 Français. Grenoble bientôt dotée de la sienne ? À suivre...