Le bilan mutualiste des mesures prises sous le quinquennat
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De plus en plus soumis à la double pression de la concurrence du marché et des contraintes règlementaires qui lui sont imposées par l’Etat ou par l’Union européenne, le monde mutualiste a vu ses marges de manœuvre se rétrécir considérablement depuis une vingtaine d’années. Si la dynamique concentrationnaire à l’œuvre depuis une quinzaine d’années se justifie par des arguments économiques (réserves prudentielles), elle n’en traduit pas moins une perte d’autonomie des mutuelles.
S’exprimant sur les mesures prises sous le quinquennat en voie d’achèvement, Thierry Beaudet, président de la Fédération nationale de la Mutualité française (FNMF) estime que le modèle économique des mutuelles a été fragilisé par une « inflation règlementaire » d’autant plus préoccupante qu’elle fait suite à « l’inflation fiscale » du quinquennat précédent : « Nous faisons l’objet d’injonctions contradictoires. Les résultats techniques des mutuelles ont continué à se détériorer, notamment avec l’ANI (accord national pour l’emploi), et sont aujourd’hui proches de zéro, d’après les chiffres de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques). Elles n’ont donc plus de marges. »
Même son de cloche du côté de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM), représentée par Philippe Mixe : « Décidés par les pouvoirs publics, les changements de notre environnement réglementaire font que nous ne pouvons quasiment plus décider de notre stratégie, de la nature des prestations que nous proposons à nos adhérents, ni souvent du montant de leurs cotisations. »
Parmi les initiatives prises sous le quinquennat, la Mutualité française regrette notamment que la généralisation de la complémentaire santé ait été opérée « en segmentant les populations : les salariés du privé d’une part, les fonctionnaires d’autre part, les jeunes, les chômeurs, les seniors », ce qui tend à faire reculer la logique solidaire du système de protection sociale.
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