Intercommunalité et coopérative pour la gestion de l'électricité dans les Hautes-Alpes
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Les villages de Guillestre et Ceillac, dans les Hautes-Alpes, exploitent depuis 1998 une microcentrale électrique. Le syndicat intercommunal est désormais l’un des plus gros fournisseurs d’Enercoop. Un article de Nicolas Bérard pour l'Age de Faire (via Reporterre)
Les communes de Guillestre et de Ceillac, petits villages des Hautes-Alpes situés au cœur du parc naturel du Queyras, affichent fièrement trois mille habitants à elles deux. Dans les années 90, le maire de Guillestre de l’époque, Louis Abrard, émet l’idée de profiter du torrent du Cristillan pour construire une microcentrale et produire de l’électricité. Le projet voit le jour en 1998, lorsque les deux communes se regroupent au sein d’un syndicat intercommunal, le Sivu.
« Ça rapportait un peu d’argent à nos communes », explique tout simplement Bernard Leterrier, l’actuel maire de Guillestre (EELV) et président du Sivu. La production n’est pas négligeable : 10 GWh/an (gigawatts-heure par an), soit l’équivalent de la consommation de trois mille sept cents foyers hors chauffage et eau chaude électrique. Afin de ne pas mettre en péril la vie du torrent, des « débits réservés » sont prévus : il s’agit de laisser passer une certaine quantité d’eau afin de permettre aux poissons de survivre.
Depuis, le temps a passé, la petite centrale a toujours bien fonctionné, et le marché de l’électricité a été ouvert à la concurrence au milieu des années 2000. Après avoir prolongé sa collaboration avec l’opérateur historique, le Sivu a lancé un nouvel appel à manifestation d’intérêt en fin d’année dernière, alors que son contrat le liant à EDF arrivait à échéance. Plusieurs prestataires se sont montrés intéressés, et c’est finalement la coopérative Enercoop qui a été retenue pour les trois prochaines années.
« Un choix politique »
Au sein du Sivu, et pour diverses raisons, ce choix ne faisait pas forcément l’unanimité. Bernard Leterrier, lui, a rapidement « été séduit par le projet d’Enercoop ». « Je ne le cache pas, c’est un choix politique, explique le maire écologiste. Je trouve qu’il est important de promouvoir et d’encourager une énergie qui ne soit pas issue du nucléaire. Et puis nous nous trouvons au cœur du parc naturel du Queyras, et la charte de ce parc précise que nous devons nous orienter vers tout ce qui est renouvelable. »
Le choix était pour lui d’autant plus naturel que les prix de rachat proposés par Enercoop étaient légèrement plus élevés que ceux proposés par EDF. « Notre atout, c’est que nous pouvons compter sur environ 18 000 consommateurs qui, par militantisme, sont prêts à payer un peu plus cher leur électricité pour avoir une énergie propre », explique Jérôme Lelong, d’Enercoop Paca.
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