Emplois d'avenir et ESS : "Un problème d'adéquation"

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Les premières conventions d'engagements pour les emplois d'avenir ont été signées, hier. Christian Oger, directeur de la Cres Bretagne, évoque un «problème d'adéquation» dans le secteur de l'économie sociale. Un article de Yvon Corre pour le Télégramme du 31/10 

Même s'il assure qu'il prendra sa part de l'effort, le secteur de l'économie sociale et solidaire est moins intéressé par les emplois d'avenir qu'il ne le fut par les emplois-jeunes. Les explications de Christian Oger, le directeur de la Cres Bretagne.

Combien d'emplois d'avenir seront créés par le secteur de l'économie sociale et solidaire en Bretagne?

Impossible à dire pour l'instant. On est en train de regarder ça avec l'État et Pôle Emploi et nos différents réseaux. Il y aura des possibilités mais il y a un problème d'adéquation entre notre secteur dont 90% des emplois ont un niveau supérieur au bac et les jeunes sans qualification auxquels sont destinés ces emplois d'avenir. Ce n'est pas n'importe quel jeune qui va pouvoir travailler chez nous.

Vous aviez pourtant largement participé au dispositif des emplois-jeunes...

Oui, mais on n'est pas dans le même dispositif. Les emplois-jeunes étaient des postes de développeurs. Ils ont permis à l'économie sociale et solidaire de faire un saut. Ils ont créé une activité et la plupart de ces emplois ont été pérennisés. Aujourd'hui, on est dans une logique d'insertion, ça sera beaucoup plus difficile. On peut craindre, par ailleurs, des effets d'aubaine notamment auprès de petites structures. Des gens vont devenir employeurs pour la première fois mais que va-t-il se passer quand il faudra sortir du dispositif?

Quels sont les domaines de l'économie sociale qui pourraient embaucher le plus?

Quand on regarde là où il y a des postes qui correspondent au niveau des jeunes concernés, on les trouve dans le secteur des services à la personne. Sauf que ce secteur est plutôt en difficulté financière en ce moment. Mais il y aura des associations qui embaucheront, à condition toutefois de prévoir des parcours de formation. L'économie sociale prendra sa part de l'effort mais n'attend pas de ce dispositif qu'il contribue à son développement.