Comment le Crédit agricole défend son modèle mutualiste
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Un intéressant article de Rejane Reibaud pour les Echos du 25/10. [...] Nous sommes le 8 avril 2010. Ce jour-là, les « barons » du Crédit Agricole manquent de s'étrangler. Dans le document de consultation rendu par le Comité de Bâle, et visant à définir les futures règles prudentielles bancaires censées prévenir une nouvelle crise financière mondiale, la prise en compte du modèle coopératif se réduit à une simple note de bas de page. Encore aura-t-il fallu pour cela tout le pouvoir d'influence de l'association européenne des banques coopératives (EACB)... Problème : dans le texte d'origine, les parts sociales, qui sont au coeur même de la relation entre une banque coopérative et ses clients sociétaires, ne sont pas considérées comme du capital. De quoi fragiliser un modèle vieux de 150 ans : « A tout moment, on aurait pu nous demander d'augmenter massivement notre capital par tous les moyens, sauf les parts sociales », explique Christian Talgorn, président du Crédit Agricole du Morbihan et de l'EACB. Si les législateurs ne semblent pas vouloir prendre en considération ces dernières, c'est que le capital apporté par les sociétaires représente souvent moins du quart des fonds propres d'une banque comme le Crédit Agricole ; l'essentiel provient des bénéfices mis en réserve et parfois des CCI (Certificats coopératifs d'investissement), cotés en Bourse. Dès lors, pourquoi traiter les banques mutualistes différemment des autres ? « Nous avons compris que le modèle coopératif était en danger, non pas par malveillance volontaire de la part des régulateurs, mais par méconnaissance des spécificités de ce modèle face à la pensée unique du capitalisme », décrypte Christian Talgorn. Il existe pourtant au moins 4.000 coopératives bancaires en Europe, représentant 181 millions de clients et 790.000 salariés. En France, elles correspondent à plus de 60 % du marché face aux banques privées comme BNP Paribas et Société Générale.
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