CADESS : naissance du Collectif algérien pour le développement de l’ESS
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Le Collectif algérien pour le développement de l’économie sociale et solidaire (CADESS) a été créé, le 27 novembre, au terme de la journée organisée par un collectif d’associations algériennes à l’assemblée populaire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Un article de la Dépêche de Kabylie
Les participants à cette journée qu’a abritée l’hémicycle Aïsat Rabah avaient pour objectif de faire le tour de la question et tenter de faire connaître et valoriser l’économie sociale et solidaire. Ils se sont d’abord penchés sur la signification de l’économie sociale et solidaire et son historique en Algérie. Lors de son intervention, Mme Izri, professeur à l’Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, a expliqué à l’assistance la portée du concept de solidarité dans une société où tout repose sur la solidarité justement. Elle voudra pour exemple les formes de solidarité traditionnelle qui se manifeste, dans le cadre religieux, à travers les biens des Habous, également appelés waqf ou «bien de mainmorte«. Elle a également parlé de la Zakat qui reflète l’importance de la participation sociale dans le monde musulman. La solidarité traditionnelle se manifeste aussi dans l’organisation familiale et tribale. Mme Izri donnera l’exemple de la Touiza qui constitue une forme de coopération sinon de développement communautaire. Elle soulignera par la suite le rôle similaire qu’est celui des différentes associations. Dans ce sillage, l’intervenante dira que l’Algérie compte quelques 1 027 associations nationales, dont près de 326 activent dans le cadre de l’économie sociale et solidaire.
Elle ajoutera à ce nombre 92627 associations locales réparties aux quatre coins du pays. Après cette conférence, l’assistance, composée de représentants de la société civile, d’étudiants, d’élus et de certains chefs de l’exécutif, a suivi l’intervention des représentants de la Macif conseil Algérie (Mutuelle assurance des commerçants et industriels de France, dont le président, M. Alain Philippe, fera l’éloge des services proposés en Algérie depuis le partenariat entre sa mutuelle et la Société d’assurance, de prévoyance et de santé (SAPS) qui s’appellera désormais Amana assurance. M. Alain Philippe a salué la création du Collectif algérien pour le développement de l’économie sociale et solidaire (CADESS). Il invitera par la suite à l’initiation d’une économie solidaire comme l’Accorderie, un procédé de solidarité chapeauté déjà par la dite mutuelle à travers de nombreux pays. Il s’agit d’une économie basée sur le service rendu. Chacun, expliquera le directeur de la Macif, participe avec un service. M. Philippe invitera ainsi à la mise en place d’un programme expérimentale en Algérie. « Pourquoi pas à Tizi-Ouzou », dira-t-il. Par ailleurs la même journée a permis aux intervenants d’appeler à la reconnaissance par les pouvoirs publics de l’économie sociale et solidaire.
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Le rôle de l’Etat dans l’économie sociale en Algérie, par C. Mustapha et B. Abdellah (Recma n°321)
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