Un secteur toujours plus concentré, avec des voix discordantes
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Alors que la concentration ininterrompue du secteur des mutuelles de santé (En 2018, il y avait environ 400 mutuelles de Livre II, dont moins de 200 soumises à Solvabilité 2. Elles étaient 1 200 en 2006... et près de 6 000 à la fin du XX e siècle.) aboutit à une hypertrophie des organismes, adhérents pour 90 % d’entre eux à la Fédération nationale de la Mutualité française, deux fédérations entendent représenter les petites et moyennes structures : la Fédération nationale indépendante des mutuelles (Fnim), fondée en 1989, regroupe 40 mutuelles adhérentes, couvrant 2 millions de personnes, et la Fédération diversité et proximité mutualistes (FDPM), fondée en 2009 à Montpellier, compte 50 mutuelles adhérentes, qui assurent elles aussi 2 millions de personnes. La Fnim affiche en outre sa volonté de refonder le modèle mutualiste sur la notion de proximité. Sa critique du gigantisme, qui éloigne l’appareil dirigeant de la base des sociétaires, est tout à fait audible.
Elle n’en a pas moins créé, lors de son assemblée générale de juin, un statut de « mutuelle observatrice » afin d’inviter les mutuelles de la Mutualité française à la rejoindre en tant que « membres observateurs ».
Inacceptables au siècle dernier, les pratiques de concurrence semblent se banaliser à l’intérieur du monde mutualiste.
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