Sol Violette : quatre fois plus d'utilisateurs que prévu

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(Un article de la Dépêche du 2/12/2011) «C'est un truc de ouf ! » s'exclame Jean-Paul Pla, conseiller délégué à l'économie sociale et solidaire. L'élu qui pilote le projet « Sol Violette » depuis sa genèse il y a deux ans, s'enthousiasme des résultats très encourageants de la monnaie 100 % toulousaine au bout de six mois d'expérimentation. Les adhérents, ou « solistes », qui utilisent ces coupons de paiement alternatif sont 4 fois plus nombreux que prévu, 600 actuellement, alors que l'objectif, certes très modeste, était de 150 au départ.

« C'est parti beaucoup plus vite que prévu, explique l'élu. Le contexte économique y est sans doute pour quelque chose. Il y a un petit gain de 0,5 % de pouvoir d'achat puisque 20 €= 21 sols. Mais les solistes nous disent aussi qu'en utilisant cette monnaie locale ils ont l'impression d'être acteur d'une économie qui crée de la richesse dans leur région. Les gens ont compris que payer en sol était une démarche militante, qui permet également de mieux appréhender les mécanismes économiques et la crise ». Quel est le profil de ces consommateurs prêts à troquer leurs euros contre des sols ? « Les adhérents sont majoritairement des militants de l'économie sociale et solidaire, mais 20 à 25 % des utilisateurs réguliers ne sont pas du tout dans ces réseaux, ce sont des étudiants, des retraités, des personnes en situation de précarité ».

En six mois, le nombre de commerçants adhérents a plus que doublé. Ils étaient une trentaine au lancement. Actuellement le Sol Violette est accepté dans 77 commerces de Toulouse, Quint, et L'Union. « Des nouveaux partenaires - assurances, salles de spectacle, ou encore le Crous pour les étudiants - se présentent tous les jours. L'expérience toulousaine sert d'exemple. Une trentaine de collectivités nous a contactés : Nantes, Brest, Perpignan, Bordeaux, Niort, Barcelone… L'objectif, déclare Jean-Paul Pla est que nous soyons environ 7 000 dans cinq ans, ce qui permettait au sol de devenir autonome ».

Les cartes d'adhérents, vendues 15 € pourraient rapporter plus de 100 000 € par an, alors que la ville a investi 120 000 € dans le lancement du sol et son fonctionnement.

 

Actuellement on peut acheter des sols dans deux banques - Crédit municipal et Crédit coopératif - chez certains commerçants (liste sur le site de Sol Violette). Une version numérique vient d'être lancée, qui permet d'avoir un porte-monnaie électronique via le téléphone portable.