Rencontres professionnelles "culture et ESS", 9 nov à l'Atelier (75010) et le 30 novembre (93400)

Actesif et l'Atelier organisent les "premières rencontres professionnelles "Culture et ESS" en Ile-de-France, le 9  novembre à l'Atelier (8-10 impasse Boutron 75010) de 14h30 à 18h30 sur le thème "Quelles sont les valeurs, économies, modes de fonctionnement… de l’ESS présents dans les projets culturels" et le 30 novembre à Mains d'Oeuvres (1 Rue Charles Garnier 93400 Saint Ouen)  aux mêmes heures sur le thème "L’utilité sociale  en milieu culturel: quels contenu, réalité, intérêt ?".

Du fait de leurs spécificités nombre de lieux, projets, compagnies artistiques et culturels portent des valeurs, des missions et un modèle économique proches du secteur de l’économie sociale et solidaire. Mais parce qu’on connait mal l’« ESS », aussi parce que l’urgence empêche de prendre le temps du recul nécessaire, les liens avec l’ESS, comme les outils de valorisation de l’ESS qui peuvent servir les projets culturels restent ignorés ou mal identifiés par les acteurs de l’art et de la culture, et les partenariats sont rares…

Pourtant, l’ESS est une piste féconde pour faire valoir autrement les activités sociales, artistiques et culturelles, et les acteurs de l’ESS peuvent être de véritables partenaires territoriaux. La question de l’utilité sociale est aujourd’hui sur toutes les lèvres… On pourrait d’ailleurs aussi bien parler de « gain sociétal », d’« utilité collective »… la désignation est déjà un élément de débat. Quoi qu’il en soit, elle est fondamentale puisque directement liée à des enjeux sociétaux : de légitimité, de service public, d’intérêt général (notamment celle des « services sociaux d’intérêt général » [SSIG])…

Le principal problème tient à ce que, souvent, l’« utilité sociale » est décidée par les institutions qui financent, soucieuses de conserver un rôle régulateur, faisant que les acteurs culturels sont parfois frileux à utiliser cette notion. Pourtant, l’utilité sociale peut être un formidable outil de valorisation de la culture et de l’art – notamment contre les logiques d’évaluation quantitatives de la LOLF et de la RGPP ; C’est pourquoi il est nécessaire de se réapproprier cette notion, pour participer à l’élaboration de ses contenus, et ainsi amener les institutions à passer du « faire faire » au « faire ensemble ».

Le 09 novembre de 14h30 à 18h – Accueil à 14h00 | à l’Atelier - 8-10 impasse Boutron - 75010 Paris : Quelles sont les valeurs, économies, modes de fonctionnement… de l’économie sociale et solidaire présents dans les projets culturels ?

Cette première demi-journée a pour objectif de sensibiliser les acteurs culturels à l’économie sociale et solidaire pensant que nombre d’acteurs culturels sont déjà inscrits dans ce champ, mais en quelque sorte, « sans le savoir ». On abordera cette notion d’économie sociale et solidaire du point de vue de ses valeurs, de son histoire et de ses structures en Ile-de-France, puis on s’appuiera sur des exemples concrets de projets culturels liés à l’ESS pour constater les liens possibles, existants, mieux identifier les dimensions de l’économie sociale et solidaire dans les projets culturels, et l’intérêt réel qu’il y a à le faire…

Les thèmes : I. Modes de structuration et de financement des acteurs culturels par le biais de l’ESS II. Valeurs de l’ESS et pratiques culturelles III. Partenariats « acteurs culturels – acteurs de l’ESS »

Les intervenants (sous réserve de modification) : Olivier LANOE (AMACCA - Association pour le Maintien des Alternatives en matière de Culture et de Création Artistique) ; Christian Tubeuf (Cigales artistes) ; Ricardo ESTEBAN (SCIC « Petit Bain ») ; Patricia COLER (Ufisc)

Le 30 novembre, de 14h30 à 18h – Accueil à 14h00 | à Mains d’oeuvres - 1, rue Charles Garnier - 93400 Saint-Ouen : L’utilité sociale en milieu culturel : quels contenu, réalité, intérêt ?

Cette deuxième demi-journée a pour objectif de focaliser son attention sur une notion plus particulière et polémique de l’ESS : celle d’« utilité sociale ». Cette notion est polysémique et polémique, et son contenu est souvent décidé par les institutions. C’est pourquoi il est nécessaire de se réapproprier cette notion, pour participer à l’élaboration de ses contenus, l’utiliser dans le cadre de la formalisation de projets (de la conception à leur évaluation), et aussi amener les institutions à passer du « faire faire » au « faire ensemble »…

Les thèmes : I. Les méthodes d’évaluation de l’utilité sociale II. Les enjeux de l’utilité sociale pour un projet culturel III. Utilité sociale et autres indicateurs de richesse

Les intervenants (sous réserve) : Hélène DUCLOS (Culture et promotion) ; Christophe SOULIER (étude de l’US de la compagnie « Paroles ») ; Guillaume LECHEVIN (le Jardin Moderne) ; Patrick VIVERET (Philosophe, militant)

Inscription obligatoire. Réservation et renseignements complémentaires : emmanuel@actesif.com | 06 66 73 12 34