Ontario (Canada): coupes dans les programmes coopératifs
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L’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et le Conseil de la coopération de l'Ontario (CCO) réagissent aux récentes annonces sur les coupures de programmes essentiels au mouvement coopératif et les propos tenus par le Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Gerry Ritz. En Ontario, le mouvement coopératif représente 1 900 coopératives, 15 000 employés et plus de 1,5 million de membres. Parmis eux, près de 300 000 sont francophones. C’est un acteur incontournable dans le développement économique de la communauté francophone de l’Ontario à la mesure de ses besoins régionaux pour l'innovation, l'entrepreneuriat, les partenariats et la diversification des activités économiques.
« En tant que porte parole du mouvement coopératif francophone en Ontario, le CCO est choqué. En 2012, alors que nous célébrons l’Année internationale des coopératives proclamée par l’ONU et appuyée par le Canada, le gouvernement fédéral décide de réduire son soutien au mouvement coopératif. C’est un vrai paradoxe ! », déclare Gilles LeVasseur, Président du CCO.
Pour le CCO, le non renouvellement du programme « Initiative de développement coopérative » (IDC), dédié aux coopératives, qui a supporté financièrement la création et l’expansion de milliers d’entre elles, et la réduction de postes budgétaires au Secrétariat rural aux affaires rurales et coopératives sont manifestes d’un désengagement du Fédéral au devenir du mouvement coopératif.
« Quant à elle, la déclaration de L'honorable Gerry Ritz, Ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire estimant que le mouvement coopératif est assez riche pour assurer son propre développement, démontre clairement la méconnaissance de nos réalités et le manque de reconnaissance de l'importance de notre secteur dans l'économie de l’Ontario et du Canada, c’est totalement inacceptable », estime le Président du CCO
.« En Ontario français, le mouvement coopératif est la pierre angulaire du développement durable de notre communauté. C’est tout un pan de notre économie provinciale, régionale et locale qui va être fragilisé. Notre membre, le CCO sera directement touché dans ses capacités financières et dans ses initiatives de développement rural avec la disparition de l’IDC alors que de nombreux francophones vivent dans des collectivités rurales à travers la province. Cette situation doit être fermement dénoncée ».
Pour autant, l’AFO déclare que, dans ce dossier, l’aspect qui la préoccupe le plus, reste celui des droits linguistiques.
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