L’Uruguay se dote d’une loi « économie sociale solidaire »
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Le 10 décembre 2019, en Uruguay, la Chambre des représentants a approuvé la loi sur l’économie sociale solidaire. Un aboutissement salué par le Ripess (Réseau intercontinental de promotion de l’économie sociale solidaire), et constitué de plusieurs étapes clefs. En 2008, une loi générale sur le coopérativisme est approuvée et l’Institut national du coopérativisme est créé. À partir de 2011, un débat intitulé « Vers une loi sur l’économie solidaire » est mené au niveau national et de façon récurrente. En 2013, un premier projet de loi ESS est discuté au sein d’une commission intégrant des représentants ministériels et les réseaux de l’économie sociale. En 2017, après un long processus d’échanges entre les organisations d’ESS et les citoyens, le texte est étudié par les parlementaires, avant, donc, d’être adopté le 10 décembre 2019.
La loi définit l’ESS et son objet à l’article 3 : « L’ESS s’entend comme un système économique, culturel et environnemental constitué de l’ensemble des organisations et réseaux qui poursuivent des objectifs collectifs ou sociaux, et caractérisé par la solidarité, les pratiques associatives, coopératives et d’entraide, la participation démocratique à la prise de décision, l’autonomie de gestion, la primauté de l’être humain et du bien commun sur le capital ; par l’équité sociale et de genre, le respect de la nature, la diversité culturelle et le développement local, afin de répondre aux besoins de ses membres ou de la communauté dans la poursuite du développement humain et de la démocratisation de l’économie à partir de la production de biens et services, de leur distribution, circulation, commercialisation, financement et consommation équitable et responsable. »
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