Les Parcours emploi compétences (PEC) sont en place

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Ils remplacent les contrats aidés : préconisés par un rapport de Jean-Marc Borello et officialisés par Muriel Pénicaud, ministre du Travail, les Parcours emploi compétences (PEC) sont désormais mis en œuvre par les préfets. Au lieu de disposer d’un nombre de contrats aidés à attribuer, ces derniers reçoivent une enveloppe budgétaire annuelle à répartir entre PEC et postes au titre de l’insertion par l’activité économique (IAE), un autre dispositif d’emploi subventionné.
Que retenir de cette évolution ? Les PEC ne peuvent être signés qu’avec des associations ou des collectivités locales (le secteur privé est exclu du dispositif pour éviter des effets d’aubaine). Les employeurs s’engagent sur un triptyque : une vraie mise en situation professionnelle (un vrai emploi), une formation obligatoire de l’employé et un accompagnement personnalisé grâce à une contractualisation avec Pôle emploi.
En plus des crédits votés pour 2018 (1,4 milliard d’euros hors contrats aidés de l’Éducation nationale), les préfets pourront disposer de 100 millions d’euros supplémentaires pour les formations qui seraient enclenchées à l’issue d’un PEC.
Le gouvernement vise un taux de réussite d’au moins 50 % contre 26 % actuellement, soit une personne sur deux en emploi durable dans les six mois suivant la fin du contrat aidé « nouvelle formule ». Tout en  soulignant quelques points de vigilance nécessaires (en particulier la situation des associations fragilisées par les baisses de crédits relatifs aux contrats aidés), le Mouvement associatif, qui rassemble plus de 600 000 associations (soit une sur deux), s’est dit convaincu de « l’intérêt d’allier, sans les confondre, politiques
de soutien à l’emploi et politiques de soutien aux activités d’utilité sociale portées par les associations ».