Le sommet du mouvement coopératif
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Le Sommet international des coopératives vise à promouvoir et à renforcer le modèle d’affaires coopératif au sein des économies régionale, nationale et internationale.
Cette année, il se déroule sur le thème du « pouvoir d’agir des coopératives ». Le sommet a accueilli plus de 3 000 participants en provenance d’une centaine de pays. Les principaux thèmes traités furent les tendances et les défis socioéconomiques et géopolitiques mondiaux ; les façons de maîtriser les nouvelles réalités d’affaires telles que la culture de l’innovation ; le travail à l’ère numérique ; la force économique des entreprises coopératives ; les occasions d’affaires.
Le Premier ministre du Québec, Philippe Couillard, et la ministre de l’Economie, de la Science et de l’Innovation, responsable de la stratégie numérique, Dominique Anglade, ont annoncé l’attribution, par l’entremise du programme d’aide à l’entrepreneuriat, d’une aide financière de 1 million de dollars canadiens à l’organisation du IIIe Sommet international des coopératives, qui s'est déroulé à Québec du 11 au 13 octobre.
« Au Québec, nous sommes pleinement conscients de l’importance du mouvement coopératif et mutualiste pour notre développement économique et social. C’est donc avec fierté que nous soutenons l’organisation de ce sommet, lequel constitue une occasion privilégiée pour les coopératives et mutuelles québécoises et internationales d’échanger et d’établir des partenariats prometteurs et créateurs de prospérité durable pour nos régions », a déclaré le Premier ministre. « Grâce au Sommet international des coopératives, nous pouvons faire rayonner davantage le mouvement coopératif québécois à l’international, en plus de souligner son apport remarquable à la croissance de notre économie. J’invite donc tous les participants à profiter de cet événement d’envergure pour se mobiliser et échanger sur les innovations et les grandes tendances mondiales en matière de coopération, afin que nous puissions ensemble optimiser nos pratiques et établir des collaborations fructueuses », a ajouté Dominique Anglade.
Après 2012 et 2014, la volonté d’orienter le sommet vers le pouvoir d’agir des coopératives dans la société et dans l’économie a incité les organisateurs à inclure un travail interactif. Les participants ont travaillé en vue de définir des actions concrètes qui contribueront aux objectifs de développement durable de l’ONU. Ces engagements seront affichés dans une plate-forme en ligne. Rappelons qu’on dénombre aujourd’hui dans le monde environ 2,6 millions de coopératives et de mutuelles qui réunissent 1 milliard de membres et génèrent 3 000 milliards de dollars américains par an, et quelque 250 millions d’emplois directs et indirects. Au Québec (un peu plus de 8 millions d’habitants), on compte 3 300 entreprises coopératives et mutuelles, pour 8,8 millions de membres et 100 000 emplois. En France (66 millions d’habitants), 23000 entreprises ont un statut coopératif. Elles emploient plus d’un million de salariés et ont réalisé en 2014, 307 milliards d’euros de chiffre d’affaires cumulé, filiales comprises, soit plus de 12 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Si les coopératives françaises sont particulièrement implantées dans la distribution et la banque, le premier secteur reste l’agriculture et le secteur agroalimentaire. A elles seules, les coopératives agricoles génèrent 85 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 40 % de l’agroalimentaire français, et emploient plus de 165000 salariés.
Jean-François Draperi
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