La création d'association toujours orientée à la baisse, l'emploi se stabilise et les responsables restent confiants. Note semestrielle de Recherches & Solidarités

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Recherches et solidarités vient de publier sa note de conjoncture sur les associations. Après une année record en 2008-2009, la chute du nombre de créations avait été forte en 2009-2010 (moins 5,6%) et en 2010-2011 (moins 3,3%). Si le premier trimestre 2011-2012 (septembre – octobre - novembre) avait présenté une certaine stabilisation par rapport au premier trimestre 2010-2011, le deuxième trimestre (décembre – janvier – février) présentait une baisse en glissement annuel de 4%, et le troisième trimestre (mars – avril – mai) accuse un retrait de 4,4% par rapport au troisième trimestre 2010-2011. Sur le front de l’emploi, Recherches et solidarités enregistre sur la période une baisse de 22000 emploi. La masse salariale distribuée par le secteur associatif, y compris dans le secteur sous régime agricole est de l’ordre de 35 milliards d’euros par an. Elle a été pour la première fois en légère baisse au 3ème trimestre 2011. Elle augmente de 1,4% au 1 er trimestre 2012, pendant que la masse salariale de l’ensemble du secteur privé augmente de 0,7%.

Lors du premier trimestre 2012, la stabilité générale de l’emploi associatif masque des différences fortes, notamment entre le secteur culturel qui a chuté de 2,3% et le secteur du sport qui a augmenté de 1,2%. De son côté, le secteur social sans hébergement présente un retrait assez important, entre l’été 2010 et le début 2012. Ceci s’explique essentiellement par la chute du secteur de l’aide à domicile qui a connu une baisse constante de ses effectifs, depuis le début de l’année 2010. Au bilan, la perte d’emploi s’élève à près de 8.500 emplois, soit près de 5% de ses effectifs.

Sur une longue période, et notamment depuis l’automne 2010, six régions ont proportionnellement perdu davantage d’emplois. Selon un ordre décroissant : PACA, Languedoc-Roussillon, HauteNormandie, Midi-Pyrénées, Lorraine et Centre. Inversement, quelques régions ont été relativement épargnées : Auvergne, Champagne-Ardenne, Franche Comté et Rhône-Alpes.

Depuis la fin 2011, la part des responsables associatifs se déclarant satisfaits est passée de 65% à 68%, mais avec des différences selon la taille, et une opinion un peu plus positive pour les plus grandes associations. Et selon les secteurs, avec une amélioration dans le domaine du sport et une dégradation dans celui des loisirs, de la jeunesse et de l’éducation populaire.

Les projections nationales permettent de dire que près de 150.000 associations connaissent des situations financières très difficiles. Parmi elles, on trouve près de 14.000 associations employant jusqu’à 5 salariés, et environ 7.000 associations employant plus de 5 salariés. La proportion des responsables optimistes a gagné trois points, entre le mois de décembre 2011 et le mois de mai 2012. Les mouvements observés d’un secteur à l’autre ne sont pas homogènes. Retenons ainsi que la proportion d’optimistes baisse un peu dans le secteur de la culture et dans celui des loisirs, de la jeunesse et de l’éducation populaire, pendant qu’elle monte dans les secteurs du sport et du social. De même, elle faiblit un peu parmi les dirigeants des plus petites associations, quand elle monte dans les plus grandes.