Et si le programme d’En Marche ! était mis en œuvre ?
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Ciriec France, de son côté, fournit un important travail de synthèse des différents éléments du programme de campagne d’Emmanuel Macron. Cet organisme de recherche, doté d’une mission d’information et de défense de l’économie publique, sociale et coopérative, fait ressortir les points-clés qui devraient logiquement être mis en œuvre par le nouveau président de la République.
Durant la campagne d’En Marche ! l’économie sociale et solidaire (ESS) a été présentée comme « un atout pour faire réussir notre pays, [...] elle ancre dans le réel les valeurs républicaines ». L’engagement a été pris de « donner aux entreprises de l’ESS les moyens de consolider leurs modèles, d’accélérer leur développement, de faciliter les coopérations, y compris avec les entreprises “classiques” et de renforcer leur capacité d’innovation. » La nécessité de « relancer un agenda européen pour l’ESS, pour assurer une reconnaissance mutuelle des entreprises de l’ESS dans l’Union », a été soulignée, tout comme la nécessité de « développer l’information, la sensibilisation des jeunes à l’ESS dans leur parcours scolaire, [...] intégrer l’enseignement de l’ESS aux enseignements de l’économie ».
Et Ciriec France de rappeler quelques-unes des différentes mesures annoncées pour « demain » durant la campagne : un « Social BusinESS Act », promis pour « rassembler l’ensemble des mesures d’ordre fiscal, règlementaire et législatif permettant d’accélérer la performance économique et l’impact social et environnemental des entreprises de l’ESS, quel que soit leur statut ». Une mesure pour faciliter l’accès à la commande publique de l’ESS avec l’attribution à chaque ministère, d’ici 2022, d’objectifs ambitieux en matière de recours à de la main-d’oeuvre en insertion, d’achats d’énergies renouvelables ou de produits en circuits courts et de sous-traitance avec les entreprises agréées ESUS (Entreprise solidaire d’utilité sociale).
Egalement promis, les Joint-Venture Sociales, nouvelles structures détenues à majorité par des associations pour garantir leur but non lucratif, et fondées sur une collaboration entre association et entreprise ; le développement des entreprises coopératives « comme un modèle alternatif » ; le soutien au modèle associatif pour « donner aux associations les moyens d’assurer le développement de leurs projets » ; le soutien aux PTCE ; l’encouragement de la finance solidaire...
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