De quoi le coronavirus sera-t-il le nom ?
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Une myriade d’initiatives, dont certaines présentées dans cette rubrique rédigée fin mars, donnent à voir l’ampleur de la mobilisation face à la pandémie du coronavirus, qu’elle vienne des pouvoirs publics, du milieu médical ou du secteur de l’économie sociale et solidaire, dont les différents mouvements – coopératifs, mutualistes, associatifs – sont engagés pour lutter contre la propagation du virus et faire société autour de valeurs de solidarité et d’entraide, fidèles à leur engagement pour un modèle de développement donnant toute sa place et sa valeur à la vie humaine, aux territoires et à leurs populations, plutôt qu’aux flux mondialisés générés par le capitalisme dans sa fuite en avant.
L’ESS se trouve saisie à double titre par la crise sanitaire, dans son engagement immédiat de solidarité qui la mobilise déjà, et comme modèle de développement garant du mieux-être pour les générations futures, moteur d’une transition. De quoi le coronavirus sera-t-il le nom ? En sortie de crise sanitaire, le politique se trouvera face à deux options, deux scénarios possibles. Le premier consisterait à détricoter encore un peu plus un modèle social déjà malmené, au nom de la solidarité, pour reconstruire, mais sans réellement toucher au modèle néolibéral, sans bouleverser la hiérarchie des valeurs et les finalités, sans toucher au capitalisme mondialisé. Le second scénario ferait de la crise du coronavirus le point de départ d’une transition écologique, d’une relocalisation des activités, d’unnouveau modèle de développement axé sur la proximité et la gouvernance démocratique, des services publics outillés et dotés de moyens pour servir l’intérêt général, d’un maillage vigoureux du tissu associatif, mutualiste, coopératif. Espérons que les militants, intellectuels, acteurs et responsables des mouvements de l’ESS sauront fédérer autour d’eux pour donner à la solidarité le vrai visage qu’elle mérite.
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