Coopcycle

Sortir de l’ubérisation par la coopération (1), mais pas n’importe comment...

Les livreurs à vélo et chauffeurs de VTC (véhicule de tourisme avec chauffeur) sont le symbole de l’auto-entrepreneur qui n’a rien d’autonome tant il est à la merci des plate-formes numériques, soit Deliveroo, Uber Eats ou encore Frichti (start-up parisienne de livraison de repas) pour les premiers, Uber pour les seconds.

Vers un rapprochement entre ESS et communs en faveur de la société du numérique

Selon l’économiste Daniel Cohen, la crise sanitaire apparaîtra peut-être comme « le point d’inflexion du passage du capitalisme industriel au capitalisme numérique » (Le Monde, 3 avril 2020). La période de confinement face au Covid-19 a certes marqué une intensification des pratiques numériques pour tous, mais quels seront les modèles et les soubassements d’une telle évolution ?

Après deux ans de travaux, « Plateformes en communs » propose un point d’étape

Dans son n° 347 de janvier 2018, la Recma évoquait, « de New York à Barcelone en passant par Kuala Lumpur », un champ de connaissances et de pratiques en train de se structurer : celui des plateformes coopératives. Ces dernières sont au cœur des préoccupations de « Plateformes en communs », un groupe de travail qui a vu le jour fin 2017 au sein de l’association La Coop des communs (voir Recma n° 346 pour une présentation).