L’éducation populaire au tournant du XXIe siècle, Créteil , 16-18 nov 2011

Toute la Recma

  • 2010
    • 2019
    • 2018
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
    • 2012
    • 2011
    • 2010
  • 2000
    • 2009
    • 2008
    • 2007
    • 2006
    • 2005
    • 2004
    • 2003
    • 2002
    • 2001
    • 2000
  • 1990
    • 1999
    • 1998
    • 1997
    • 1996
    • 1995
    • 1994
    • 1993
    • 1992
    • 1991
    • 1990
  • 1980
    • 1989
    • 1988
    • 1987
    • 1986
    • 1985
    • 1984
    • 1983
    • 1982
    • 1981
    • 1980
  • 1970
    • 1979
    • 1978
    • 1977
    • 1976
    • 1975
    • 1974
    • 1973
    • 1972
    • 1971
    • 1970
  • 1960
    • 1969
    • 1968
    • 1967
    • 1966
    • 1965
    • 1964
    • 1963
    • 1962
    • 1961
    • 1960
  • 1950
    • 1959
    • 1958
    • 1957
    • 1956
    • 1955
    • 1954
    • 1953
    • 1952
    • 1951
    • 1950
  • 1940
    • 1949
    • 1948
    • 1947
    • 1946
    • 1945
    • 1944
    • 1943
    • 1942
    • 1941
    • 1940
  • 1930
    • 1939
    • 1938
    • 1937
    • 1936
    • 1935
    • 1934
    • 1933
    • 1932
    • 1931
    • 1930
  • 1920
    • 1929
    • 1928
    • 1927
    • 1926
    • 1925
    • 1924
    • 1923
    • 1922
    • 1921
    • 1920

Le département économie de l'Université Paris Est - Créteil organise les 16, 17 et 18 novembre 2011 un colloque autour de la question de l'éducation populaire. Il y a dix ans, un ouvrage collectif avait dressé un bilan des transformations de l’éducation populaire au tournant des années 1970 et souligné les mutations opérées à la faveur de sa reconnaissance par l’État. L’introduction y affirmait que les associations s’étaient trouvées « instrumentalisées » et que l’éducation populaire s’était « dépolitisée » car son projet originel et global avait « disparu » au profit d’actions segmentées (animation, action culturelle et éducation permanente).

 Le présent colloque voudrait rouvrir ces interrogations au regard des évolutions sociétales qui ont suivi ce premier tournant (voir l'appel à contributions clos le 7 mars 2011). La scolarisation croissante, le chômage de masse et spécialement celui des jeunes, la « nouvelle » pauvreté et les travailleurs pauvres ont-ils constitué un nouveau terreau propre à la réaffirmation du projet initial? Les « métamorphoses de la question sociale » n’ont-elles pas affecté le monde de l’éducation populaire? À partir des années 1980 et 1990, de nouvelles associations sont venues s’adjoindre aux grandes associations « historiques » et de grandes associations d’autres secteurs (en particulier humanitaire) ont réclamé leur affiliation.

Ce renouveau, redoublé par le succès de nombreuses universités populaires, ne renverse-t-il pas la tendance à la « dépolitisation »? Quels sont les principaux objectifs énoncés aujourd’hui par les acteurs de l’éducation populaire? S’agit-il de favoriser une promotion individuelle (l’épanouissement) ou collective (l’émancipation, la formation des citoyens)? La confiance en la pédagogie est-elle toujours perçue comme le moyen privilégié pour conduire l’individu, le citoyen ou le prolétaire sur la voie de sa propre émancipation?

Alors que l’action de l’État s’est passablement transformée avec, notamment, les deux décentralisations, le passage du subventionnement au conventionnement et, plus récemment, les nouvelles règles de gestion de l’argent public, quels ont été les effets de ces transformations sur l’éducation populaire? sur ses objectifs? ses agents? ses publics?

Pour traiter ces questions, ce colloque, réunissant des conférences et des tables rondes de spécialistes, des présentations de résultats de recherches récentes et des récits d’expériences, s’intéressera tour à tour aux thématiques de l’engagement, du travail bénévole, des politiques d’éducation populaire, des pratiques, des publics et enfin, des relations professionnelles dans l’éducation populaire.