Le Grand conseil de la mutualité, en cessation de paiement, travaille à un plan de redressement

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Un article de Françoise Essayan-Donadio, pour Viva, le 4 novembre 2011.  "Ce n’est pas la fin de l’histoire. Le moment est douloureux mais nous pouvons redresser la barre" a martelé Jean-Paul Benoit, vice-président des Mutuelles de France, lors de la conférence de presse que Sandra Allais-Camilleri, la présidente du Grand conseil de la mutualité ( Gcm) a tenu le 3 novembre dernier.

Entourée de Marc Becker, secrétaire général du Gcm, de Paul Sabatino, son directeur général, de Patrick Verdeau, directeur de la Clinique mutualiste Bonneveine, et du vice-président de la Fmf, Sandra Allais-Camilleri a exposé les dernières informations sur la situation du Grand Conseil.

Après avoir épuisé toutes les pistes de recherche de financement, et suite au refus des banques d’autoriser de nouveaux découverts, le Grand Conseil a du se déclarer en cessation de paiement devant le tribunal.

"C’était le seul moyen de garantir les salaires et de préserver l’accès aux soins pour les populations", a indiqué la présidente.

L’audience du tribunal est fixée le 8 novembre prochain et il va s’agir de défendre un plan de redressement crédible qui permette le retour à un équilibre de gestion, tout en sauvegardant l’ensemble des emplois.  "L’alternative est simple : ou le Grand conseil se redresse, ou le tribunal prononce sa liquidation", a poursuivi la présidente en pointant les deux principales faiblesses de la structure : les activités hospitalières et la médecine générale, au sein des centres de santé, toutes deux structurellement déficitaires.

"La clinique de Bonneveine est effectivement en déficit, a confirmé Patrick Verdeau. Mais ce n’est pas une spécificité mutualiste : c’est l’activité hospitalière en général qui est en crise aujourd’hui ; tous les établissements rencontrent des difficultés, sauf que notre clinique est restée isolée, dans un contexte de rapprochement et de concentration. Il faut donc qu’elle s’adosse à d’autres structures pour sécuriser son activité et ses emplois. Nous travaillons donc à transférer ses activités hospitalières vers des partenaires qui partagent notre éthique. Des discussions sont en cours avec plusieurs établissement à but non lucratif".

Autre pierre d’achoppement : les centres de santé

Le Grand conseil a clairement réaffirmé sa volonté de maintenir les onze structures existantes. Pas de fermeture programmée donc, sauf que des changements s’imposent : "Aujourd’hui l’activité des médecins généralistes est insuffisante pour équilibrer les charges, a exposé la présidente. Il faut impérativement qu’ils acceptent d’augmenter le nombre de leurs consultations."

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Ainsi que l'article de Julien Vinzent sur Marsactu