François Hollande promet des mutuelles pour tous en 2017

Toute la Recma

  • 2010
    • 2019
    • 2018
    • 2017
    • 2016
    • 2015
    • 2014
    • 2013
    • 2012
    • 2011
    • 2010
  • 2000
    • 2009
    • 2008
    • 2007
    • 2006
    • 2005
    • 2004
    • 2003
    • 2002
    • 2001
    • 2000
  • 1990
    • 1999
    • 1998
    • 1997
    • 1996
    • 1995
    • 1994
    • 1993
    • 1992
    • 1991
    • 1990
  • 1980
    • 1989
    • 1988
    • 1987
    • 1986
    • 1985
    • 1984
    • 1983
    • 1982
    • 1981
    • 1980
  • 1970
    • 1979
    • 1978
    • 1977
    • 1976
    • 1975
    • 1974
    • 1973
    • 1972
    • 1971
    • 1970
  • 1960
    • 1969
    • 1968
    • 1967
    • 1966
    • 1965
    • 1964
    • 1963
    • 1962
    • 1961
    • 1960
  • 1950
    • 1959
    • 1958
    • 1957
    • 1956
    • 1955
    • 1954
    • 1953
    • 1952
    • 1951
    • 1950
  • 1940
    • 1949
    • 1948
    • 1947
    • 1946
    • 1945
    • 1944
    • 1943
    • 1942
    • 1941
    • 1940
  • 1930
    • 1939
    • 1938
    • 1937
    • 1936
    • 1935
    • 1934
    • 1933
    • 1932
    • 1931
    • 1930
  • 1920
    • 1929
    • 1928
    • 1927
    • 1926
    • 1925
    • 1924
    • 1923
    • 1922
    • 1921
    • 1920

Le président de la République veut généraliser l'accès aux complémentaires santé d'ici à la fin du quinquennat. Quatre millions de Français en sont privés aujourd'hui. Il annonce une vaste remise à plat des aides et des taxes qui concernent le secteur. L'objectif fixé par François Hollande est ambitieux. D'ici à 2017, tous les Français devront avoir accès « à une couverture complémentaire de qualité » pour leurs frais de santé. Le président de la République s'exprimait samedi à Nice devant le congrès de la Mutualité française, qui fédère quelque 500 mutuelles. « Quatre millions de personnes » ne sont pas couvertes par une complémentaire santé (mutuelle, assurance ou contrat de prévoyance). Pour y remédier, le chef de l'Etat a annoncé une vaste refonte des aides et des taxes qui concernent le secteur.

Les aides, d'abord. Elles atteignent « 4 milliards d'euros », a relevé le président de la République, et représentent « un gâchis financier ». Car « ceux qui en profitent sont plutôt des cadres de grandes entreprises que des salariés à temps partiel. Quant aux chômeurs et aux retraités, ils ont les plus grandes difficultés à s'offrir une complémentaire ». François Hollande vise les exonérations fiscales et sociales dont bénéficient les employeurs pour leur participation à la protection complémentaire des salariés. Par construction, elles ne bénéficient qu'aux contrats collectifs, bénéficiant souvent aux salariés des grandes entreprises et pas aux contrats individuels, dont doivent se contenter beaucoup de retraités ou de salariés de PME. « Une injustice sociale inacceptable », a jugé François Hollande. 

Lire l'article de Vincent Collen pour les Echos