Des tribunes pour une transition post-crise réussie

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Quels choix de développement seront effectués en matière économique, sociale et écologique pour relancer le pays ? La France, qui compte un vigoureux secteur d’entreprises de l’ESS, avec un maillage territorial important, va-t-elle assister au changement d’échelle dans la mise en œuvre de ce modèle d’entre
preneuriat et de développement ? Les termes utilisés dans les médias par les intellectuels et les représentants politiques nationaux témoignent d’une percée sémantique des notions liées à l’économie sociale et solidaire depuis la pandémie de Covid-19, sans que les définitions retenues par les uns et les autres soient toujours très claires. Nul doute que la rentrée devrait apporter de nombreux éclairages sur ce point, dont dépendent la place et le rôle qui seront réellement accordés au modèle de l’ESS et à ses entreprises, pour un nouveau départ national.

Du côté des intellectuels, des chercheurs et des responsables de mouvements de l’ESS, l’engagement dans cette transition, pour en constituer un moteur,  suppose une mobilisation en miroir, qui aura été soulignée de façon saisissante par de nombreuses tribunes et communiqués émanant d’universitaires aussi bien que de mouvements de l’ESS et de leurs leaders, notamment Jérôme Saddier, président d’ESS France, la chambre française de représentation de l’ESS, qui a syncrétisé la vision qui l’anime depuis 2019 et son élection à ce poste. « Il va nous falloir apprendre à faire des choses plus grandes que ce que nous
sommes
», a-t-il prévenu dans un appel paru le 4 mai, car « il n’y a pas d’automaticité à ce que le monde d’après ressemble à ce que les acteurs de l’ESS désirent. Il faut donc le construire, c’est un véritable combat politique ».